«Le technicien orthopédiste est à la fois un casseur de rêve et un accompagnateur. Casseur de rêve car, la prothèse n’étant pas un membre, il y a souvent une grande différence entre l’idée que la personne s’en fait et le moment où il l’essaie. C’est un moment émotionnellement très fort. C’est là où nous devenons accompagnateurs. Nous devons faire preuve d’une grande empathie, d’une grande qualité d’écoute dans le processus de deuil. Les premiers pas sont également des moments d’une charge émotionnelle très puissante. Puis il y a la phase d’adaptation de la prothèse à la personne mais aussi de la personne à la prothèse, en collaboration avec le physiothérapeute. Notre défi est d’interpréter le ressenti du patient.»
Adam Berthoud, technicien orthopédiste.